Michel Modérateur
Messages : 2178 Date d'inscription : 06/07/2010 Age : 61 Localisation : Wasmes (Belgique).
| Sujet: Matthieu 24:6 Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres.. Sam 5 Mar - 13:27 | |
| ">Matthieu 24 5Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. 6Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. 7Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.…
« Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Nation s’élèvera contre nation, et royaume contre royaume, et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs» (Matthieu 24/6).
Lorsque Jésus délivra cette vision prophétique, il savait que la portée de ses paroles dépasserait largement le cercle de ses auditeurs, et même de son époque. Mais pour les disciples qui ont entendu ce discours, la possibilité d’un aspect prophétique universel était voilée, car ils ne considéraient les choses que dans leur segment de temps.
Aujourd’hui, nous comprenons que les paroles de Jésus ont traversé plusieurs âges et que ces déclarations interpellaient l’Histoire avant qu’elle soit écrite.
Comment pouvons-nous interpréter cette vision de Jésus, depuis notre point de vue actuel ? Deux grilles de lecture sont possibles : la première consiste à lire (et comprendre) avec les yeux d’Israël, dans le contexte qui était le sien à cette époque, et celui qui allait immédiatement suivre. La seconde consiste à rechercher une compréhension plus large, dans une perspective plus globale, voire finale. Ces deux manières de penser sont complémentaires et ne devraient pas être opposées.
Lecture 1 Dans le premier cas, celui d’une compréhension contemporaine aux premiers chrétiens — tous juifs ou presque — nous savons qu’ils évoluaient dans un contexte politique trouble et difficile (le pays était sous occupation romaine), qui a conduit finalement au drame historique du sac de Jérusalem par Titus, la destruction du temple, en 70. Une sorte d’apocalypse, dans le sens commun du terme[1], qui venait confirmer les déclarations de Jésus, 37 ans plus tôt[2]. Cependant, à la lumière de l’Histoire, nous savons que cette fin était en réalité l’inauguration d’un temps[3], qui verrait une nouvelle dispersion mondiale de la nation choisie, Israël — longue de 19 siècles — jusqu’au rétablissement dont nous avons eu le privilège d’être témoins en 1948 (annoncé lui aussi par des prophéties plus anciennes[4]).
Lecture 2 Dans le second cas, Jésus annonce un désordre mondial croissant, à l’échelle des nations, qui ira jusqu’à l’établissement d’un chaos généralisé, tout simplement parce que c’est au chaos que sont destinés tous ceux qui choisiront de rejeter le Messie. Cette pensée (ce principe spirituel) parcourt en filigrane l’ensemble des Écritures. Car la première manifestation du Christ, en humiliation, a introduit des temps nouveaux dans la marche spirituelle du monde. Au commencement, l’Esprit de Dieu a sorti la terre du chaos physique originel, et à la fin des temps, c’est un chaos spirituel qui a fini par se répandre dans toute la création[5], nécessitant une nouvelle intervention divine.
Plus largement donc, Jésus parle ici de la période de temps qui va séparer le moment de la crucifixion, du moment de son retour[6]. Il trace, en peu de phrases, d’une manière très condensée, certaines grandes lignes qui agiteront le monde dans son Histoire, afin de bien ancrer dans l’esprit des disciples qu’il est impossible que subsiste le moindre espoir d’équilibre, de paix et de bonheur lorsqu’on rejette la grâce divine, le gouvernement divin, l’autorité du Père et Celui qu’Il a choisi pour réconcilier toutes choses avec Lui-Même. Il y aura des guerres et des bruits de guerres … ils ne cesseront jamais.
C’est en somme à une vision globale, générale, du monde à venir, que Jésus nous invite dans cette prophétie de Matthieu 24/6. Et celle-ci est foncièrement négative. De toutes les visions et allusions prophétiques de Jésus à propos de “la Fin”, il n’en est aucune qui annonce une amélioration du monde. Tout converge vers une fin, sur laquelle les croyants religieux portent un regard névrotique, tandis que l’Épouse de Christ attend et appelle Celui à qui la fin permettra d’apparaître : “Viens, Seigneur Jésus”. En effet, seul, le retour du Christ en gloire (et en jugement) peut instaurer un état nouveau (Apoc. 11/15[7]), dans lequel la guerre (et l’ensemble des principes qu’elle véhicule) ne trouvera plus de place[8].
Le rejet du Messie inaugurait donc un temps de trouble et de destructions certain, pour Israël d’abord, qui passerait par une fin momentanée, et pour le monde ensuite, qui se dirige vers son heure de vérité.
Des signes dans le ciel – dans l’avenir – des nations Un certain nombre d’éléments ont été rassemblés dans cet article, dans le but de démontrer qu’il est possible de comprendre ces paroles de Jésus dans une perspective littérale actuelle. Guerres, chocs civilisationnels, famines, pestes, tremblements de terre, produisent des effets destructeurs qui doivent – malheureusement – se constater, se traduire en réalités vérifiables. Le chrétien du 21è siècle a besoin de prendre conscience que l’Heure est avancée, quoi qu’on puisse penser sur les détails et la chronologie de “la Fin” annoncée par la Bible.
Une analyse (même sommaire) des différents aspects du ministère de la mort non-naturelle au 20è siècle peut faire apparaître de troublants parallèles avec Matthieu 24. Les guerres, les famines et les tremblements de terre ne sont pas évoqués par Jésus simplement pour faire peur, mais annoncés comme signes des soubresauts d’un monde qui agonisera, qui souffrira du rejet du Messie, en attendant la manifestation des fils de Dieu[9].
Jésus n’est pas un déclinologue, et il ne nous propose pas, comme beaucoup de prophètes de malheur qui viendront après lui, une vision catastrophiste du monde, alimentée par une névrose religieuse pressée de voir les jugements s’abattre sur les méchants[10]. Mais il annonce des faits qui seront vérifiables en leur temps, au travers de prophéties qui, s’accomplissant, agissent comme les répliques d’un séisme spirituel, d’âge en âge, jusqu’à ce qu’un terme arrive. Car il est bien question d’une fin, dans des douleurs, qui ne concerne pas seulement Israël : tel est l’avenir du monde qui nous est annoncé[11], même si nous savons que ces douleurs provoqueront en même temps beaucoup de nouvelles naissances. Car les crises sont des moments de prises de conscience.
Le ministère de la mort Dans le livre de l’Apocalypse, plusieurs tableaux donnent un aperçu de l’Histoire de l’humanité, et du ministère de la mort non-naturelle. Parmi ceux-ci, le passage bien connu des 4 cavaliers d’Apoc. (6/1- :
« Lorsque l’Agneau ouvrit le premier des sept sceaux, j’entendis le premier des quatre Vivants crier comme d’une voix de tonnerre : « Viens !» (2) Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc ; on lui donna une couronne et il partit en vainqueur, et pour vaincre encore. (3) Lorsqu’il ouvrit le deuxième sceau, j’entendis le deuxième Vivant crier ; « Viens ! » (4) Alors surgit un autre cheval, rouge-feu ; celui qui le montait, on lui donna d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgent les uns les autres ; on lui donna une grande épée.
(5) Lorsqu’il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième Vivant crier : « Viens ! » Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval noir ; celui qui le montait tenait à la main une balance, (6) et j’entendis comme une voix, du milieu des quatre Vivants, qui disait : « Un litre de blé pour un denier, trois litres d’orge pour un denier ! Quant à l’huile et au vin, ne les gâche pas ! »
(7) Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. ( Je regardai, et voici parut un cheval d’une couleur verdâtre (pâle, livide). Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait.
Alors, on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l’épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre».
Les quatre cavaliers de l’Apocalypse déclenchent et perpétuent des jugements divins sur toute la terre, sans qu’il soit possible d’affirmer que cela concerne seulement la fin des temps. La mort, en tant que principe, est en soi un jugement de Dieu sur les hommes, qui s’exerce tout au long de l’Histoire. C’est le salaire du péché[12]. Mais lorsque la mort frappe comme un fléau, au-delà de son “ministère” naturel, nous sommes fondés à rapprocher son action de certains jugements divins tels que ceux décrits dans l’Apocalypse. On se gardera évidemment de systématiser cette pensée et de l’appliquer à tout accident ou catastrophe naturelle, car cela transformerait la compréhension chrétienne du monde en superstition, évoluant aux frontières de l’obscurantisme[13]. Mais nous ne pouvons pas (et ne devons pas) non plus renoncer à considérer que les évènements naturels peuvent être l’aboutissement de réactions en chaîne spirituelles.
Guerres Le 20è siècle est probablement le dernier siècle entier. Il a été le plus meurtrier de tous les siècles, et peut-être même plus meurtrier que la somme de tous ceux qui l’ont précédé. Les données historiques et démographiques qui sont à notre disposition nous permettent d’affirmer que la mort non-naturelle n’a jamais autant frappé les hommes qu’à notre époque[14].
Le début du 20è siècle a été marqué par le déclenchement d’un événement qui ne s’était jamais produit à cette échelle : une guerre mondiale (la première), ce qui fait écho aux premiers mots de la prophétie de Jésus, et qui braque de nouveau les projecteurs sur elle. Les guerres ont toujours existé, et des régions entières se sont déjà embrasées, mais l’émergence d’un conflit mondial et intercontinental a été une première dans l’Histoire de l’humanité. Ce conflit a provoqué nombre de désastres, exceptionnels par leur importance, tant humains que matériels. Durant ces années sombres, pas moins de 60 millions de soldats ont pris part au conflit qui s’est rapidement étendu à plusieurs continents, ce qui représente un nombre considérable d’engagés.
Près de 20 millions d’entre eux sont morts (civils et militaires), et 21 millions ont été blessés ou sont devenus invalides[15]. La somme de souffrances, de traumatismes, de modifications sociales ultérieures, (et ce, d’une manière transgénérationnelle), est tout à fait incalculable. Le continent européen a particulièrement été frappé.
« …on lui donna d’enlever la paix de la terre… » Vingt ans plus tard seulement, presqu’à la moitié du siècle, (et en dépit de la création de la Société des Nations, dont le mandat était d’empêcher que se reproduise l’expérience de la Grande Guerre), un second conflit mondial s’est allumé, qui a mobilisé cette fois plus de 100 millions de combattants de 61 nations différentes, constituant l’affrontement armé le plus vaste que l’humanité ait jamais connu, et qui a touché tous les continents. Il a tué 65 millions de personnes (militaires et civils confondus)[16]. Le nombre d’invalides n’est pas connu, pas plus que ceux et celles qui ont été marqués durablement par les privations, les deuils, les vies brisées. Là encore, les conséquences sont tout à fait incalculables.
« … afin que les hommes s’égorgent les uns les autres… » Ce traumatisme mondial très profond de la première moitié du siècle n’a pas empêché de nouveaux foyers de s’allumer[17], et les épicentres des guerres mettant en présence plusieurs pays se sont déplacés au Moyen-Orient, autour de la renaissance d’Israël. La haine du juif a suivi le juif, et changé simplement de visage, abandonnant le masque aryen pour revêtir le masque arabe. C’est là que s’est concentrée une partie de l’attention du monde, jusqu’à aujourd’hui[18].
Pas moins de 5 conflits auront lieu, de 1948 à nos jours, entre Israël et ses voisins, parfois contre plusieurs pays ou entités ligués ensemble contre l’état hébreu (Palestine, Egypte, Syrie, Jordanie, Irak, Liban), soutenus en sous-main par d’autres, comme l’Iran et l’Urss (entre-autres). Ces guerres, ultra-médiatisées, ont entraîné la mort de 51 000 victimes (35 000 arabes et 16 000 juifs). C’est un chiffre exceptionnellement bas[19], compte tenu du nombre de belligérants, et de la période couverte par ces conflits. À titre indicatif, la seule guerre des Balkans, qui n’a duré que huit ans (1991-99) a entraîné la mort de 175 000 personnes. Quant à la guerre du Koweit (1990), elle a provoqué la mort de plus de 100 000 personnes[20].
Dans l’ensemble, les historiens estiment que les différents conflits armés du 20è siècle ont tué près de 150 millions de personnes[21], tandis qu’à lui seul, ajoutant encore à ce macabre décompte, le communisme fut responsable de la mort de 80 à 100 millions de personnes[22].
De tels chiffres seraient de nature à donner le vertige si nous pouvions seulement nous rendre compte de leur signification réelle. À titre de comparaison, c’est comme si le continent nord américain avait été purement et simplement rayé de la carte, durant ce siècle.
Quel est le sens spirituel de ces évènements ? Assurément, les paroles de la prophétie de Jésus prennent une dimension supplémentaire : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres… Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Mat. 24/6). Au cours du 20è siècle, et au travers de ces sinistres évènements, le côté obscur du cœur de l’homme a été pour ainsi dire mis en lumière. En effet, il aurait sans doute été logique d’attendre de l’humanité une évolution morale largement supérieure aux siècles précédents, proportionnelle à son évolution philosophique, scientifique, et sociale. Mais c’est au contraire au 20è siècle qu’ont été inventées les armes les plus destructives de toute l’histoire de cette Humanité, avec une ingéniosité qu’il ne serait pas exagéré de qualifier de diabolique. Armes chimiques (pour la première fois durant la Grande Guerre), bactériologiques et atomiques, (seconde guerre mondiale), et autres déclinaisons mortelles : le catalogue est impressionnant. On peut dire que la créativité de l’être humain s’est exprimée bien davantage au service de la mort qu’au service de la vie, en dépit des progrès parallèles extraordinaires de la médecine, qui peine malgré tout à suivre le rythme des différentes inventions destructrices.
Plusieurs notions nouvelles ont fait leur apparition au 20è siècle : le concept de guerre totale[23], ainsi que la notion juridique de « barbarie » et « crime contre l’humanité », (au procès de Nuremberg, en 1945[24]). Le Droit international a été sollicité pour protéger l’humanité contre elle-même. Jamais l’être humain n’était allé si loin dans l’inhumanité. On ne cherche plus seulement à gagner un conflit, mais on cherche l’anhihilation complète de l’ennemi, sans se limiter aux engagés militaires.
Dans une certaine prophétie, Jésus compare les temps de la fin aux jours de Noé, qui précédèrent le jugement du Déluge : « la terre était pleine de violence […] car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre » (Genèse 6/9-13).
C’est au 20è siècle qu’est donc apparue la notion de génocide[25], dont la nature intrinsèque est de détruire, de semer la mort totale, l’anéantissement d’un peuple. Le génocide n’est pas une sorte d’accident de parcours de l’Histoire, c’est une volonté stratégique, militaire et parfois politique, une véritable émanation de la mort elle-même, quelque chose qui vient de l’abîme et qui s’est installé dans l’humanité comme un cancer — et qui nous renvoie à Apocalypse 6/4 et 8. Le génocide a été employé :
– contre les Juifs, par les nazis durant la seconde guerre mondiale : 6 millions de morts ;
– par le Communisme, (incluant les morts par massacres, famines, dans les goulags, les purges, l’invasion et l’occupation du Tibet, le génocide Cambodgien perpétré par les khmers rouges, la Chine et l’échec du « Grand bond en avant ») : entre 80 et 100 millions de morts[26];
– au Ruanda, par les Hutus contre les Tutsi en 1994 : 900 000 morts ;
– par les turcs contre les arméniens, entre 1914 et 1918 : de 800 000 à 1,2 million de morts ;
– au Congo, première et deuxième guerre, massacres et famine, à partir de 1997 : 3 millions de morts ;
– au Darfour, par le Soudan depuis 2003, soupçons internationaux de 300 000 morts ;
On estime entre 100 et 120 millions le nombre des victimes de génocides et crimes contre l’humanité (en incluant le phénomène communiste), ce qui ne s’était jamais produit dans ces proportions et qui provoque la perplexité des historiens, sociologues et ethnologues[27]. Bien que les avis diffèrent quant à la question de l’origine du phénomène génocidaire, chacun s’accorde à reconnaître le caractère sans précédent (par exemple) de la Shoah, déclencheur-signe de nouvelles formes de destruction des masses, qui classe le vingtième siècle comme LE siècle des génocides. « Le phénomène génocidaire accompagne l’affirmation de la souveraineté nationale, lorsque cette dernière provoque la mise à l’écart puis de la stigmatisation de la minorité qui est très vite soupçonnée de complot[28] ».Prier: Vous Pouvez Déposer Vos Sujets De Prière Et Dans La Catégorie D'intercession. Merci A Vous . Nous Vous Invitons S.V.P a Vous Inscrires . Et Ci Vous Avez Des Prière A Demandez Poster:Vos demandes Dans La Catégorie Demande De Prière.. Et Identiquent: Pour Vos Demandes D'Intercessions. Centrer-Vous Sur Notre Seigneur . Il est Et Reste Le Même Pour Les Siècles Des Siècles Amen . Michel & Michèle. Merci de Soutenir ce forum D'Interwebprière et de continuer de partager ensemble La Parole de Dieu ce Forum ne vous demanderas Jamais d'argent mais uniquement le soutient Dans vos, Prières. Merci du fond du cœur. Plus nous seront inscrit sur ce forum, plus nous seront fort dans la foi. Que Dieu Vous Gardes Et Vous Bénisse Richement. Votre frère Michel & Sont Epouse Michèle. Inter-Web-Prière La Bonne Nouvelle De L'évangile Par Le Web Examinez tout avec la Parole de Dieu ( La Bible Merci . ) Nous Vous Aimons. | |
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